Les couples heureux n’ont pas peur de la fierté !
Fierté et confiance en soi sont-ils indissociables ?
Savez-vous que les couples heureux n’ont pas peur de la fierté ?
On a peur d’affirmer notre fierté alors que c’est une source incroyable de force et de bien-être
Et c’est ce que je vais vous expliquer dans cet article !
Huffington Post nous livre de très bonnes pistes que je vous résume…
En voici un bref résumé et mon commentaire sur l’impact de la fierté dans le couple.
Selon l’Huffington Post, la confiance en soi et la fierté qui est son corollaire, sont un paradoxe cultivé depuis l’enfance.
C’est aussi un concept qui s’étend bien au delà de l’humain car des études démontrent que même les primates seraient concernés. Ca rend humble :
Petit résumé de l’article :
La fierté n’est pas un “défaut” mais un besoin essentiel pour rendre son couple heureux.
Chez l’enfant, on a tendance à favoriser la fierté et la confiance en soi pour s’assurer qu’il prenne sa place et qu’il affronte les défis qui l’attendent.
Mais chez l’adulte, on est plus ambivalent par rapport à la fierté, les excès de fierté des autres sont mal vus
On oublie trop facilement que la fierté est utile. Le besoin de fierté est aussi fondamental, il sert à prendre et maintenir sa place. Le besoin de fierté se traduit d’abord par les besoins parallèles
- de respect,
- de reconnaissance
- et de statut social.
La compétition sociale donne lieu à de nombreuses émotions dont l’envie ou le respect du pouvoir, mais aussi la sensibilité aux affronts et aux manques de respect de la part des autres.
La fierté est utile.
Elle est une source importante de confiance en soi et d’ambition et a de réelles propriétés euphorisantes.
En cela elle permet d’inhiber l’anxiété, réduit nos doutes sur nos capacités et nous donne de l’assurance.
En éprouvant ce sentiment, on se sent plus volontaire et on formule des plans plus ambitieux où l’envie de conquête domine sur la peur de l’échec.
La fierté freine aussi l’irritabilité.
Plus le système de fierté est plombé, plus le système de grogne ou d’irritation est amplifié.
Les pertes de fierté sont des stresseurs importants. C’est l’extrême opposé de «Yes we can !».
La fierté est reliée au système hormonal…
Chez la femme, le système de fierté est influencé par les œstrogènes qui fluctuent à de nombreuses périodes
Chez le mâle, les circuits cérébraux de la fierté sont liés à la testostérone.
Le statut qu’elle accorde est source de valorisation sociale et d’addiction. On y prend goût et le statut acquis devient même rapidement une nécessité.
Attention, la fierté n’est pas de l’orgueil ! L’orgueil peut nous faire négliger les signes de danger !
La fierté est une composante essentielle de la condition humaine et ses fluctuations ont des répercussions majeures sur notre vie.
- La reconnaissance,
- les compliments (tous les couples heureux savent se complimenter, se dire des mots doux, osent exprimer leurs émotions)
- et le partage des pouvoirs
sont des répercussions agréables, légères, qui ne coûtent presque rien et, en cultivant la fierté, fournissent un service presque aussi essentiel pour la santé mentale que la nourriture.
Et pour terminer, du côté de nos cousins selon Darwin 😉
Il y aurait donc aussi des couples heureux chez les primates ? “Chez le primate, le statut social prédit l’accès à la nourriture et aux partenaires sexuels. L’instinct de compétition sociale est aussi impliqué dans la territorialité et dans l’agressivité calculée… (Les chimpanzés ont aussi développé plusieurs de ces talents pour assurer leur succès reproducteur (De Waal, 1982).”
Alors comment rapprocher cet état de fierté et sa place dans la relation de couple ?
On considère couramment que la fierté est par définition un sentiment noble, voire une vertu. Cette opinion s’appuie premièrement sur le fait que le sentiment contraire, la honte, est évidemment négatif, et deuxièmement sur la distinction de la fierté et de l’orgueil, le second étant, contrairement à la première, injustifié. La fierté apparaît alors comme un “juste milieu” entre la honte et l’orgueil. Cette conception commune mérite pourtant quelques remarques. D’abord, il semble bien qu’il y ait non pas une, mais des fiertés (Philo pour tous)
Dans une de mes pépites de facebook, j’évoque la nécessaire fierté de l’autre. https://www.facebook.com/EdithLassiatLaCoachDesFemmesZenEtSolaires
Exprimer, par des regards, des mots, des actes que l’on est fier de lui, de ce qu’il est, de ce qu’il réalise dans la vie est un des facteurs qui va déclencher en lui une meilleure confiance en lui…
Cela aura même un effet sur ses hormones.
Fiers du chemin parcouru ensemble, des petites et grandes victoires gagnées sur les épreuves, de la façon dont on a grandi ensemble et séparément…
La place de mâle semble intrinsèquement installée au cœur du mâle… 😉
Donc de notre homme.
Ceci rejoint un des langages de l’amour de Gary Chapman:
Les paroles valorisantes…
évoqué dans mon article “Alerte rouge, mon homme a une nouvelle passion !”
Exprimer notre fierté, fierté de qui nous sommes, de ce que nous réalisons, du respect de nos valeurs à travers nos actes, de la reconnaissance qui en découle est aussi essentiel pour nous tenir debout, pour réveiller nos désirs.
La fierté, la confiance en soi donnent des ailes.
Le couple a besoin de ce socle qui lui permet de vivre et d’affirmer son unicité.
C’est comme une proue de navire qui va pouvoir affronter tempêtes et orages.
Cela leur donne un sens, une direction inébranlable, une réponse à la sempiternelle quête de sens de chacun dans la vie.
Mais, en particulier dans notre civilisation judéo-chrétienne, pour certains d’entre nous, la fierté a été culturellement bannie, car improprement reliée à l’orgueil, coupant ainsi la nécessaire base de confiance en soi.
Comment trouver la juste place de ce sentiment paradoxal qui donne des ailes ou nous éloigner des autres selon la manière dont nous l’intégrons ?
Qui peut engendrer de la culpabilité.
Et comment en nourrir le couple ?
Alors, parlons maintenant de vous,
comment ressentez-vous cette fierté en vous, est-ce un sentiment
qui vous nourrit ou bien auquel vous résistez ?
- Est-elle liée aux moments, aux lieux, aux actes, au regards des autres ?
- Est-elle constante comme une base de données acquise et stable ?
- Avez-vous un socle de fierté construit depuis l’enfance ?
- Est-il solide, fragile, positif ou à bannir car équivalent à l’orgueil ?
- Comment votre conjoint exprime-t-il sa fierté de vivre avec une femme telle que vous ?
- Etes-vous fière de lui, son être, ses réalisations, son chemin de vie ?
- Qu’est-ce qui fragilise votre fierté ?
- Est-ce important pour vous d’être fière de vous et de l’autre ?
- Cela nourrit-il votre quête de sens ?