Aujourd’hui je vous propose après cette introduction une reprise d’un extrait du Huffington Post…
Cet article sur le témoignage de Teri Hatcher m’a inspirée.
Parfois en consultation je reçois des femmes qui ont été victimes d’abus dans leur enfance et le travail pour les en libérer est magnifique même s’il est douloureux.
Pour que jamais ces abus ne restent ni cachés ni impunis.
Pour que les femmes se redressent et retrouvent leur dignité et leur splendeur …
Depuis quelques années j’accompagne des femmes vers leur liberté de Femme, de Reine, je les aide à retrouver leur intégrité, alors cet article est un joyau que je leur adresse …
Merci à Emma Watson et à toutes ces femmes formidablement courageuses qui osent faire face à leur passé, à leurs agresseurs et retrouver le chemin de leur souveraineté.
Pour les non anglophones, vous apprécierez l’émotion et la dignité de cette femme, qui refuse de se voir comme victime, ne se définit pas comme telle, et retrouve son intégrité. Elle n’est pas non plus une héroïne, et a reconquis l’estime d’elle-même. Elle ne s’identifie pas à l’acte subi, elle est comme toutes les femmes qui ont vécu ces actes et se bat pour libérer la parole et aider les autres femmes à se libérer de leur silence.
http://www.huffingtonpost.fr/2014/11/26/teri-hatcher-se-raconte-lutter-violence-femmes_n_6225036.html
Vidéo Teri Hatcher (cliquez ici)
“Pendant des années, elle a été la sympathique Susan Mayer dans la série américaine Desperate Housewives. Mardi 25 novembre Teri Hatcher passait des plateaux de tournage à la tribune de l’ONU à New-York. À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes l’actrice a prononcé un discours émouvant dans lequel elle revenait sur sa propre histoire.
En 2006, Teri Hatcher racontait avoir été abusée sexuellement par son oncle à l’âge de 7 ans. Un événement sur lequel elle est revenue mardi devant un parterre de personnalités politiques. Son discours, glaçant mais plein d’espoir revient sur la honte qu’elle a ressentie avant de trouver le courage de briser le silence quand elle a appris qu’une enfant s’était donnée la mort après avoir été agressée par le même homme.
Témoigner contre son agresseur a demandé beaucoup de courage à Teri Hatcher, mais cela ne fait d’elle ni une héroïne, ni une victime, a-t-elle expliqué mardi, en rappelant les chiffres des violences faites aux femmes:
“J’ai survécu à cette agression (…) mais cela ne fait pas de moi une héroïne. Cela fait simplement de moi une femme sur trois. Je suis simplement l’une de ces femmes sur trois qui sont obligées d’accepter que la violence fasse partie de leur histoire. Je suis l’une de ces femmes sur trois qui, pour le restant de leur vie, combattront cette petite voix dans leur tête qui les culpabiliseront pour ces abus, une voix qui est à l’opposé de l’acceptation de soi et du bonheur.”
L’actrice veut désormais s’engager pour faire changer les choses :
“Il s’agit là d’une statistique qui doit changer. Je fais partie de ces femmes mais je me ferai entendre jusqu’à ce que ces chiffres changent, jusqu’à ce que les femmes qui ont été victimes se sentent moins seules et plus en sécurité pour trouver le courage de parler. Tant que la violence fera partie de la vie de ces femmes, le silence ne fera pas partie de la mienne.”
Un discours qui intervient alors que les Nations Unies ont lancé 16 jours de sensibilisation jusqu’au 10 décembre, sous le hashtag #orangeyourneighbourhood.”
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