En vérité, une large majorité de personnes en souffre à un moment ou un autre, que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle. Ce n’est pas un état permanent, il surgit par vagues, face à certaines situations, certains choix à faire, certains projets ou défis à relever …
Comment savoir si vous souffrez du syndrome de l’imposteur ? Comment le reconnaître ?
Avez-vous déjà entendu cette petite voix dans votre tête, ce petit auto-saboteur discret qui se réveille parfois et qui vous murmure :
Tu n’es pas assez bien, tu n’y arriveras pas, c’est trop dur …
Tu ne te rends pas compte … C’est trop dur, ce n’est pas pour toi …
Tu n’es pas assez compétente pour relever ce défi ou ce projet …
Les études, ce n’est pas pour toi …
Nous l’avons toutes entendue cette petite voix intérieure, n’est-ce pas ?
Eh bien … c’est cela le syndrome de l’imposteur …
Il peut être tétanisant, plutôt inconfortable et nous amène à ressentir du découragement et un grand manque de confiance en soi.
J’en sais quelque chose ! En effet, j’excelle dans ce domaine !
Mais cela ne m’empêche pas d’agir car il est devenu mon meilleur ami …
Comment ? En reconnaissant quand il surgit, en le remettant à sa place
Alors, je vais vous partager mon expérience et mes solutions pour vous aider, vous aussi, à le dépasser lorsque vous sentez qu’il vient prendre le devant de la scène.
Mais déjà, il faut savoir qu’en réalité, il n’en existe pas seulement UN mais bien TROIS.
Trois syndromes de l’imposteur différents …
Allons ensemble, tel Sherlock Holmes, découvrir quel est le vôtre.
N°1 : Le syndrome de la perfection
C’est le plus classique et on est très touchées, nous les femmes, par celui-ci.
Etre parfaite, vouloir faire face à tout et, tant qu’à faire … dans un temps réduit …
Et, comme cela n’est pas possible à 100%, cela nous amène à une forte sensation d’imposture, d’échec. Et pourtant … Cela ne nous appartient pas !
En fait, en accordant trop d’importance à cette volonté impossible que l’on doit toujours être parfaite, on est toujours dans ce ressenti de ne pas être à la hauteur, de ne pas être aussi bien que ce que l’on pense ou de ce que les gens attendent de nous … ou de ce que l’on imagine que les autres attendent de nous …
Personnellement, celui-ci, je l’ai vécu de plein fouet .. Merci Papa !! …
C’est effectivement, principalement, un syndrome hérité de votre histoire, de petits mots distillés ça et là … Il se sont ancrés en vous à votre insu … Et ils se sont transformés en croyances limitantes !
C’est vraiment en remettant les choses à leur vraie place, en identifiant sur quoi ce syndrome de la perfection est basé que l’on peut commencer à s’en libérer.
Et pourquoi pas lui donner un petit nom ? …
J’ai une amie qui l’a surnommé « Hector » et quand il pointe le bout de son nez, elle lui dit :
« Bon, t’es bien gentil, mais là, tu vas te taire ! … »
Essayez !
N°2 : Ne pas être à sa bonne place
Le deuxième type de syndrome de l’imposteur, c’est de ressentir et comprendre que l’on n’est pas à la bonne place. Et, bien évidemment, il est essentiel d’en sortir au plus vite !
Moi je suis plutôt artiste, coach, mentor, j’adore faire des conférences.
Vous me mettez juriste ou experte comptable par exemple, ce serait une horreur.
Je serais en permanence en syndrome de l’imposteur puisque ce n’est absolument pas mon truc.
Je devrais faire des efforts énormes pour être quelque chose ou quelqu’un que je ne suis pas.
Etes-vous aujourd’hui pleinement épanouie dans votre travail ? Dans vos relations ? Dans votre ou vos rôles au quotidien ?
Lorsque l’on n’est pas à sa place, on va devoir déployer beaucoup d’efforts pour essayer de se conformer à un standard imposé … C’est épuisant et bien loin du désir légitime d’épanouissement et de bonheur.
Que faire quand on vit ce second syndrome de l’imposteur « Ne pas être à sa bonne place » ?
Prenez le temps de vous poser et identifier ce qui ne vous convient pas ou plus dans votre vie, là où vous vous dîtes en toute honnêteté avec vous-même « Ok là je ne me sens pas accomplie, sereine … Je me force … »
Allez chercher ce qui vous fait vibrer …
Je vous invite d’ailleurs à découvrir l’Ikigaï que je vous partage dans d’autres vidéos et dans mes conférences.
Cela concerne aussi bien votre vie professionnelle que personnelle.
Osez vous affirmer.
Ce syndrome de l’imposteur disparaitra naturellement une fois que vous serez à votre place.
Il est essentiel d’aller la chercher cette vraie et juste place dans votre vie !
N°3 : Le manque de confiance en soi
Ici, on parle de croyances limitantes héritées de votre histoire …
Cela comprend toutes ces croyances que le corps enseignant (ils ont fait des catastrophes parfois), nos parents, notre histoire nous ont amené à engrammer et qui nous ont limité.
On a toutes de ce troisième syndrome de l’imposteur : un peu, beaucoup, passionnément … rarement pas du tout !
On parle ici d’aller chercher plus en profondeur, en étant accompagnée. Un thérapeute, un coach … pour aller tordre le cou à ces croyances limitantes qui vous freinent et vous maintiennent dans un état de dépendance.
Il est temps de reprendre les rênes de votre vie !
Etre enfin libre et faire des choix en toute conscience respectant vos valeurs et attentes.
Avez-vous l’un ou l’autre de ces syndromes ? Peut-être les 3 ?
Avoir les 3 n’est pas une fatalité insurmontable… C’est plus de travail sur soi, probablement le besoin d’être accompagnée.
Donc trouvez des personnes qui vous aident, moi, peut-être, je pourrai vous aider si cela vous tente de vivre cette aventure
Dites-moi ou vous en êtes par rapport à ce syndrome de l’imposteur et à ses 3 expressions.
Plus vite vous vous en débarrasserez et vous en ferez un ami, plus vite vous aurez le chemin libéré pour avancer vraiment vers vous-même et pouvoir vous épanouir et contribuer au monde.
Vous l’aurez compris, c’est un sujet qui me passionne et j’ai à cœur de vous aider à tordre le cou à ce fameux syndrome de l’imposteur !
Edith Lassiat
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