Avez-vous parfois l’impression d’agir contre votre volonté, que quelque chose vous pilote à votre insu.
Voici comment Eléonore a échappé au pire en comprenant ce qui se passait en elle et comment elle s’en est libérée.
Dans cet article découvrez comment il est possible de se libérer des mémoires qui nous encombrent et comment elles peuvent nous envahir…
Ce matin sur Facebook, une partenaire exprime un sujet délicat sur une de ses clientes.
Et elle demande notre avis sur cette problématique.
Sa cliente, pourtant très heureuse sexuellement au début de son histoire amoureuse, a depuis quelques années, peur des préliminaires et fait l’amour avec réticence, elle y va avec recul et pieds de plomb…
Elle va, dit-elle, “passer à la casserole”. Image extrêmement parlante, inutile d’en rajouter !
Pourtant, il ne semble pas y avoir chez elle de traumatisme particulier, de souvenir douloureux, d’événement dont elle se souvienne et qui l’ait traumatisée. En hypnose, rien ne remonte et toutes les pistes testées n’aboutissent à rien. Rien qui ne l’allège, rien qui ne réveille un quelconque désir, une quelconque paix.
Je me souviens alors d’une séance très intéressante avec une de mes clientes qui avait abouti à une résolution extrêmement rapide et inattendue.
Maman, sors de mon corps…
Nous sommes faits de mémoires, de souvenirs et de dépôts inconscients qui nourrissent notre vie, nos comportements, nos émotions…
Quand la vie de maman est en moi et son histoire est devenue la mienne…
En l’occurrence dans ce cas précis, cette femme qui avait “besoin” d’être infidèle, de rencontres furtives, en souffrait et ce comportement presque compulsif mettait leur couple en danger.
C’est en faisant un point approfondi sur son histoire familiale, en remontant le temps, que nous avons découvert que sa maman avait été trompée pendant des années par son père infidèle et joyeux coureur. Petite fille, elle en avait pris conscience, sans même poser de mots dessus, mais pourtant au fond d’elle-même s’était déposée une image de père volage et blessant, humiliant sa maman.
Des années plus tard, s’était mis en place en elle un comportement qui la dépassait. Incontrôlable. “C’est plus fort que moi” disait-elle.
Au bout d’un travail de quelques heures, avec une mini constellation familiale, passée à défricher, remonter à la mémoire l’histoire de sa maman, à renouer avec ses émotions de petite fille, vis à vis de sa maman, de son papa, elle réalise que ce qu’elle porte ne lui appartient pas.
Nous mettons en place, une visualisation suivie d’un rituel de restitution à la maman de “son histoire” et ma cliente reprend la sienne.
Que s’est il passé ? Inconscient quand tu nous tiens !!
Cette “petite fille” en elle – inconsciemment – mettait en place un processus de vengeance de sa mère, en rendant la pareille à son conjoint.
Le pauvre qui n’y était pour rien subissait un dommage collatéral bien inutile.
Cette petite illustration témoigne de l’inconscient, de sa puissance tant que l’on a pas décodé ce qui nous gouverne.
Nous sommes principalement dirigés par des processus qui nous échappent, jusqu’à ce que nous prenions le temps de les analyser et de les regarder simplement en face, comme des parties de nous. Parties qui nous ont longtemps structurées, mais que nous pouvons rendre “joyeusement” au passé.
Ces jeux de pistes sont précieux et nous offrent des perspectives libérées de ces freins encombrants.
Est-ce cette jeune femme ici en question ?
Que porte-t-elle qui ne lui appartient pas ?
en creusant son histoire, en remontant ce chemin étroit de la filiation des femmes, elle va pouvoir trouver ce qu’elle porte inutilement, le rendre. Et retrouver sérénité et liberté.
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Que portez-vous de votre mère, grand-mère, de votre lignée de femmes ?
Connaissez vous la constellation familiale ?
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2 Commentaires. En écrire un nouveau
Elle va, dit-elle, « passer à la casserole ». Image extrêmement parlante, inutile d’en rajouter !
Question de culture, au Québec cette expression n’est pas du tout parlante. C’est drôle de parler la même langue et de ne pas toujours se comprendre. Hi! Hi!
C’est juste c’est comme quand nous parlons avec tendresse de nos gosses (gamins 🙂
A bientôt Aline